Conformément aux dispositions des articles L.33-1 f) et D.98-8 du CPCE, les fournisseurs de service de communications interpersonnelles fondés sur la numérotation sont tenus d’acheminer gratuitement les communications d’urgence.
On entend par communications d’urgence, les communications effectuées au moyen de services de communications interpersonnelles, entre un utilisateur final et le centre de réception des communications d’urgence, dont le but est de demander et de recevoir des secours d’urgence de la part des services publics d’urgence chargés :
À ce titre, les fournisseurs de service de communications interpersonnelles fondés sur la numérotation sont notamment tenus de :
S’agissant de ce dernier point, le code prévoit notamment que lors d’une communication d’urgence, le fournisseur de service de communications interpersonnelles fondé sur la numérotation met sans délai à la disposition des services de secours, agissant dans le cadre de missions d’interventions de secours, les informations de localisation de l’appelant par un procédé sécurisé.
On entend par informations de localisation l’adresse de l’appelant issue de la liste d’abonnés et d’utilisateurs du fournisseur de service de communications interpersonnelles fondé sur la numérotation complète, non expurgée et mise à jour et, dans le cas du service mobile, le lieu géographique de provenance de la communication :
Afin de répondre à cette obligation de « mise à disposition sans délai des informations de localisation de l’appelant par un procédé sécurisé », les principaux opérateurs sont raccordés à la Plate-Forme de Localisation des Appels d’Urgence (PFLAU). Cette réalisation a été mutualisée par les opérateurs via l’APNF (Association des Plateformes de Normalisation des Flux inter-opérateurs).
Pour toute information concernant cette plateforme, veuillez contacter l’APNF à contact@apnf.fr ou au numéro de téléphone suivant 01 56 90 07 20.Par ailleurs, au titre de l’article D98-5 III du CPCE, les opérateurs sont tenus, dès qu’ils en ont connaissance, d’informer le ministre de l’Intérieur de tout incident de sécurité ayant un impact significatif sur le fonctionnement de leurs réseaux ou services, et lorsque l’atteinte à la sécurité résulte ou est susceptible de résulter d’un incident d’origine informatique, d’en informer également l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).
Un guide de déclaration des incidents, élaborés par le CCED et le service du Haut fonctionnaire de défense et de sécurité (HFDS) indique le niveau de gravité à partir duquel l’État doit être alerté et précise quelle est la marche à suivre.
S’agissant des incidents affectant les communications d’urgence, les seuils d’alerte des autorités sont les suivants :
Raccordement des centres de réception des communications d’urgence (PSAP)
(concerne les opérateurs de terminaison)Liste des numéros d’urgence au 25 juin 2024 :
Numéro | Service |
---|---|
15 | SAMU (Service d’Aide Médicale d’Urgence) |
17 | Police ou gendarmerie |
18 | Pompiers |
112 | Numéro d’urgence européen (permettant d’accéder aux trois services ci-dessus) |
114 | Numéro d’urgence pour les personnes déficientes auditives |
115 | Urgences sociales (appelé parfois également « SAMU social ») |
116000 | Enfants disparus |
116117 | Permanence des soins ambulatoires |
119 | Enfance maltraitée |
191 | Sauvetage aéronautique |
196 | Sauvetage maritime |
197 | Alerte attentat – alerte enlèvement |